Fondateurs

Fondateurs

L’Institut des Salésiennes Missionnaires de Marie Immaculée (SMMI) a pris son origine dans la Société des Filles de Saint François de Sales, dont il est la branche missionnaire.

Mme Carré de Malberg   –  Aujourd’hui

Chaque événement visible et invisible a un impact sur notre vie. Le Tout-Puissant a-t-il eu une mission unique pour tous ? Personne ne peut expliquer ou personne ne peut échapper à sa vue. Le plan de Dieu est une fin merveilleuse admirable. Ici, je dois présenter une vie qui a été cachée dans le monde, ne recherchant que la volonté de Dieu et sauvé beaucoup d’âme. En tant que vendeuse, je suis très heureuse de partager la vie de Mme Carré, co-fondatrice, qui m’inspire aujourd’hui à vivre une femme authentique dans la société et religieuse fidèle à la vue de Dieu. Une mère et un modèle pour guider tous les jours dans la vie quotidienne.

Sa Famille – Son Enfance et Sa Personnalité

Nom: Caroline-Barbe Colchen

Naissance : 8 Avril 1829

Nom des parents : Père – François Dominique Colchen

Mère – Elisabeth Charlotte Simon

Date de  baptême:

Première communion : 23 Mai 1840

Elle était une montagne de force, un courant de joie, une rivière de joie et un océan d’amour pour tous ceux qui étaient en contact avec elle. Écoutez, elle murmure à nos oreilles qu’une sorte de mot peut toucher le cœur des autres, donner de l’espoir et apporter la paix et la joie dans la vie d’autrui. Une oreille d’écoute et un cœur attentionné relient les distances et guérit les fentes. Une touche douce soulève les nuisibles au niveau du ciel au cœur. Nous allons donc nous lever pour faire face à notre passé sans regret, gérer notre présent avec confiance et nous préparer à l’avenir sans crainte.

Mission en tant que Fille de St. François de sales

Mme Carré était une personne intégrée dans ses pensées, ses paroles et ses actes émus par Jésus elle vivait pour Jésus. Cet amour l’a amené, à sauver beaucoup d’âme et à avoir une union étroite avec toutes les Filles de SFS, peu importe la distance à là qu’elles se trouvent. Au cours de sa vie, sa maladie exigeait du repos, mais à tout moment, elle ne cessait d’aimer Dieu et de pilier son amour à toutes les âmes, par ses innombrables directions spirituelles, et ses sacrifices pour les âmes. Elle a travaillé inlassablement pour sa sanctification personnelle et pour la sanctification des âmes. Nous croyons que, bien qu’elle ne soit plus avec nous, elle continue de nous aimer, du haut ciel par ses prières sans interception pour nous et ses inspirations dans notre cœur.

Elle a été à la tension entre les Fondateurs et le charisme de la Société, et la pression de l’église. Elle a poursuivi son parcours missionnaire avec des initiatives soumises. Elle était très encouragée par les femmes qui cherchaient Dieu, et les amenait à la foi catholique. Elle a toujours renouvelé sa disponibilité, très spécialement chaque fois qu’elle était invitée à accomplir des missions différentes. Cette expérience l’a renforcée dans son désir, d’être plus dépendante de Dieu. Elle était la source pour l’unité de toutes les missions.

 

Père Henri Chaumont

Son enfance

Henri Louis Joseph Chaumont est né le 11 décembre 1838, des parents  M. Pierre Chaumont et Mme Anne Korstan. Il fut élevé dans une profonde foi chrétienne et dans une très bonne atmosphère d’amour et de charité par ses parents. Le petit Henri avait une bonne intelligence, une âme aimante et très sensible, répondait si bien aux enseignements de ses parents. Sa lecture préférée était les « Annales de la Propagation de la foi ». En le lisant, il était très touché et il résolut de travailler à la conversion des femmes non chrétiennes. Il avait l’habitude de dire « Je veux être prêtre, missionnaire et martyr ».

À l’âge de douze ans, Henri a reçu sa première communion et il a dit plus tard : « Le jour de ma première communion, j’ai reçu deux grâces inestimables. Le jour de ma première communion, j’ai reçu deux grâces inestimables : le Fils unique de Dieu, Jésus, et la grâce de rencontrer le prêtre qui allait être mon guide spirituel jusqu’à la fin de ma vie. La crise : à l’église, après avoir entendu un sermon (Mt 24, 44) du curé, il était terrifié et voulait se confesser de temps en temps. Il pensait qu’il serait damné et perdu pour l’éternité. Il a terriblement souffert à cause de ces scrupules. Son père a sagement décidé de lui faire faire un apprentissage technique, au lieu de le laisser entrer au séminaire. Cela dura quatre ans. Finalement, la prière, la patience et le temps le guérirent et lui apportèrent un soulagement.

Petit Séminaire

Henri Chaumont entra au petit séminaire avec une vie nouvelle. Comme il avait seize ans, beaucoup plus âgé que ses camarades, il pratiqua l’humilité et travailla dur sans perdre une minute et s’en sortit avec succès.

Grand Séminaire d’Issy

C’est là que le Père Chaumont fut influencé par les Lettres de St François de Sales qui étaient lues comme lecture spirituelle à table. Au séminaire, le P. Chaumont médite de plus en plus sur les responsabilités futures d’une vie entièrement consacrée au service de Dieu et au service des âmes. C’est l’étude des « Actes des Apôtres » qui l’éclaire et l’oriente vers son futur ministère. Son ordination sacerdotale : le P. Chaumont est ordonné prêtre le 17 janvier 1864, à l’âge de 25 ans.

Son apostolat

Le P. Chaumont est nommé assistant à l’église Saint-Marcel. Il était convaincu que la connaissance de la morale était très importante pour diriger les âmes. Il se réservait un temps d’étude avec l’étude de son maître spirituel, St François de Sales. Il avait l’habitude de préparer des sermons en fonction du niveau de l’auditoire. Remarquant que, pendant la journée, l’église semblait déserte, il regroupait quelques âmes ferventes pour la pratique de la dévotion. Cela l’aida à établir la fête annuelle de l’adoration perpétuelle. Des personnes de tous horizons se sont jointes au groupe d’adoration du Saint Sacrement. Le Père Chaumont parla de la condition pitoyable des femmes non chrétiennes qui étaient leurs sœurs et demanda une croisade de prière en leur faveur.

En prêchant une retraite aux prêtres de Saint François de Sales, le Père Chaumont leur a indiqué le lieu où un prêtre apprend à comprendre l’esprit du pénitent.  » C’est à l’autel de notre messe quotidienne, dans le cœur de Jésus qui nous apprend à vivre et à guérir les âmes.  » Combien de fois venant de l’autel, le directeur a un aperçu soudain d’une âme qui jusqu’alors ne pouvait exprimer sa difficulté. Le père Chaumont était imprégné de la doctrine de saint François de Sales. Son esprit et son enthousiasme l’ont amené à fonder de nombreuses sociétés et associations:

  • Association – St. Francis de Sales
  • Prêtres de St. Francis de Sales
  • Association pour les femmes chrétiennes
  • Association pour les veuves chrétiennes
  • Association pour les enseignants chrétiens
  • Société des Fils de St François de Sales

 

Mère Marie Gertrude

(Pionnière et fondatrice des « Missions » en Inde)

Appel de Dieu: L’amour passionné pour Dieu et l’amour compatissant pour les enfants de Dieu ont Mère Marie Getrude à écouter l’appel de Dieu pour réaliser  sa mission. Sa passion pour la mission ne connaissait pas de limites, elle l’a amenée à reprendre le message de l’Évangile dans le monde à travers des femmes qui cherchaient et l’amour de Dieu, malgré sa santé fragile et sa faiblesse. En tant que religieuse a vécu sa vie comme un signe de la présence de Dieu et fut une prophétesse convaincante par le témoignage de sa vie. Tout au long de sa vie, elle a répondu à l’appel de Dieu par son apostolat, sa mission et sa direction spirituelle pour toute la congrégation.

Félicie Gros (Mère Marie Gertrude) est née le 27 mars 1850 à Paris, fille unique de Monsieur Eugène Gros et de Madame Léonie Poissant. Félicie est vive, espiègle, affectueuse et fait preuve d’une forte personnalité dès son plus jeune âge. A l’âge de cinq ans, elle perd son père. La mère de Félicie remarque chez elle une intelligence exceptionnelle, un esprit réfléchi, une âme droite et un cœur tendre. Lorsque Félicie était petite, le Seigneur a allumé dans son cœur le feu missionnaire sacré. Elle fait sa consécration dans la société le 29 janvier 1875 et reçoit son nouveau nom de Sœur Marie Gertrude du Précieux Sang.

Marie Gertrude a été envoyée en Inde comme missionnaire pionnière le 12 octobre 1889 avec trois autres sœurs des Catéchistes Missionnaires de Marie Immaculée (CMMI) – Mère Marie de Kostka, Sœur Magdalene et Sœur Joseph – après avoir reçu une formation spéciale pour les pays de mission. Ils ont été envoyés en mission d’évangélisation, avec un accent particulier sur les femmes et les pauvres, pour en faire des apôtres à leur tour.

Ces Missionnaires (CMMI) ont atteint Nagpur en Inde le 2 novembre 1889 sous la direction de Mère Marie Gertrude. Les pionnières ont supporté les défis, les épreuves de la vie missionnaire (la langue, la culture, la pratique de la foi, le mode de vie, l’extrême pauvreté, les maladies transmissibles, la chaleur et le climat extrêmes) avec une foi solide, une confiance filiale en Dieu et un zèle missionnaire ardent.

Elle a puisé sa force dans le Seigneur Eucharistique, en centrant sa vie sur la parole de Dieu, avec une foi profonde et une confiance filiale dans la Divine Providence. Son audace missionnaire l’a conduite dans des centaines de villages de l’Inde centrale et du Tamil Nadu pour partager l’Évangile du salut. Sa compassion exceptionnelle pour les plus petits et les perdus, les Dalits et les opprimés de la société, en particulier pour les femmes et les pauvres, s’est concrétisée dans les foyers, les hôpitaux et les centres d’aide sociale.

Elle a créé des maisons pour les veuves, les orphelins, les lépreux, les abandonnés, les personnes âgées et les enfants handicapés en Inde et dans d’autres pays du monde. Voyant la volonté de Dieu dans chaque événement et appel, avec un engagement sans faille, Mère Marie Gertrude a accompli la mission qui lui a été confiée.

Le 18 mars 1905, un samedi, Mère Marie Gertrude du Précieux Sang remettait sa mission terrestre entre les mains de Dieu notre Père et rendait son dernier soupir.

Marie Gertrude a été envoyée en Inde comme missionnaire pionnière le 12 octobre 1889 avec trois autres sœurs des Catéchistes Missionnaires de Marie Immaculée (CMMI) – Mère Marie de Kostka, Sœur Magdalene et Sœur Joseph – après avoir reçu une formation spéciale pour les pays de mission. Elles ont été envoyées en mission d’évangélisation, avec un accent particulier sur les femmes et les pauvres, pour en faire des apôtres à leur tour. Le dévouement et la foi de nos quatre CMMI fait que la mission se développe de plus en plus et d’autre sœurs de France arrivent en renfort.

Par la vie de Mère Marie Gertrude tout donné a permis à beaucoup, parmi les plus pauvres, de s’asseoir à la table du banquet d’amour de Dieu, de gouter à la joie de se savoir aimé et à l’espérance qui révèle et donne courage. Avec les sœurs 1……. Sœurs que nous sommes aujourd’hui dans le monde.