A Dieu, chère sœur Marguerite Myriam continue à prier pour nous.

A Dieu, chère sœur Marguerite Myriam continue à prier pour nous.

           Présentation de sœur Marguerite Myriam

Andrée Guillon est née le 27 Novembre 1923 à Saumur. Sa mère meurt, alors qu’elle n’a que 4 ans et elle est confiée à l’Assistance publique.

Chétive, elle est placée chez une nourrice en Bretagne, près de Lorient, elle est heureuse chez celle qu’elle considère comme sa maman. Premier déchirement quand elle doit la quitter pour rejoindre le préventorium du Croisic où elle apprendra à vivre avec les autres, à mieux connaître Jésus qu’elle aime déjà de tout son cœur.

Sa tutrice l’aide et veille à lui assurer un avenir en l’envoyant apprendre coupe et couture à Angers. En pleine guerre, elle travaille au service social et rencontre Mère Myriam, Salésienne Missionnaire, qui la guide et l’oriente vers le noviciat des SMMI à Groslay, elle y entre à l’aube de ses 20 ans.

La guerre terminée, elle est nommée pour l’Inde où elle arrive en Janvier 1949. C’est le coup de foudre … son dévouement est total au service des pauvres, des miséreux, qu’elle conduit vers le foyer attenant à la communauté des SMMI, à Madras, et durant 27 ans, sa vie sera toute donnée aux pauvres et aux enfants abandonnés.

En 1976, elle est rappelée en France, son sacrifice est immense mais à Narbonne et à Groslay et enfin à Paris, elle trouve à se dépenser auprès des sœurs âgées et malades, assurant aussi, au nom de la paroisse, les visites à domicile, le catéchisme aux enfants.

Rue de Crimée, elle forme un groupe de femmes qu’elle initie à l’origami, ce sont des après-midi, déchanges chaleureux.

Mais l’âge avance notre sœur devient impotente, elle souffre beaucoup mais il lui reste un grand amour pour Jésus à qui elle peut offrir prières et souffrances pour tous ceux et celles qu’elle a aimés et aime encore.

« Aimer c’est tout donner »