Citations de St. François de Sales – Août 2024
Méditez une parole avec St François de Sales par jour …
- « Comme le pain doit être mangé avec toutes sortes de viandes, aussi le sauveur doit être médité, considéré et recherché en toutes nos oraisons et actions. » SFSIVD (2, 1)
- « Commencez toutes sortes d’oraisons, soit mentale soit vocale, par la présence de Dieu, et tenez cette règle sans exception, et vous verrez dans peu de temps combien elle vous sera profitable. » SFS/IVD (2, 1)
- « Dieu est en tout et partout, et qu’il n’y a lieu ni chose en ce monde où il ne soit d’une véritable présence. » SFS/IVD (2, 2)
- « Nous ne voyons pas Dieu qui nous est présent ; et, bien que la foi nous avertisse de sa présence, cependant ne le voyant pas de nos yeux, nous nous en oublions bien souvent, et nous comportons comme si Dieu était bien loin de nous ; car encore que nous sachions bien qu’il est présent à toutes choses, néanmoins n’y pensant point, c’est tout autant comme si nous le savions pas. » SFS/IVD (2, 2)
- « Où que nous allions, où que nous soyons, nous trouvons Dieu présent. Chacun sait cette vérité, mais chacun n’est pas attentif à l’appréhender. » SFS/IVD (2, 2)
- « Toujours avant l’oraison, il faut provoquer notre âme à une attentive pensée et considération de cette présence de Dieu. (…) Venant donc à la prière, il vous faut dire de tout votre cœur : O mon cœur, mon cœur, Dieu est vraiment ici. » SFS/IVD (2, 2)
- « Le second moyen de se mettre en cette sacrée présence, c’est de penser que non seulement Dieu est au lieu où vous êtes, mais qu’il est très particulièrement en votre cœur et au fond de votre esprit, lequel il vivifie et anime de sa divine présence, […] Dieu étant présent à toutes choses, assiste toutefois d’une spéciale façon notre esprit. » SFS/IVD (2, 2)
- « Le troisième moyen, c’est de considérer notre Sauveur, lequel en son humanité regarde dès le Ciel toutes les personnes du monde, mais particulièrement les chrétiens qui sont ses enfants, et plus spécialement ceux qui sont en prière, desquels il remarque les actions et déportements. » SFS/IVD (2, 2)
- « La quatrième façon consiste à se servir de la simple imagination, nous représentant le Sauveur en son humanité sacrée comme s’il était près de nous […] mais si le très saint Sacrement de l’autel était présent, alors cette présence serait réelle et non purement imaginaire ; car les espèces et apparences du pain seraient comme une tapisserie derrière laquelle Notre-Seigneur réellement présent nous voit et considère, quoique nous ne le voyions pas en sa propre forme. » SFS/IVD (2, 2)
- « La seconde, c’est l’action d’offrande par laquelle nous offrons à Dieu sa même bonté et miséricorde, la mort, le sang, les vertus de son Fils, et, conjointement avec icelles, nos affections et résolutions. » SFS/IVD (2, 7)
- « La troisième action et celle de la supplication, par laquelle nous demandons à Dieu et le conjurons de nous communiquer les grâces et vertus de son Fils, et de donner la bénédiction à nos affections et résolutions. » SFS/IVD (2, 7)
- « Il vous faut surtout, qu’au sortir de votre méditation vous reteniez les résolutions et délibérations que vous aurez prises, pour les pratiquer soigneusement. » SFS/IVD (2, 8)
- « Les vertus méditées et non pratiquées enflent quelque fois l’esprit et le courage […] Il faut donc par tous les moyens s’essayer de les pratiquer. » SFS/IVD (2, 8)
- « Il vous faut prendre garde de ne point donner de secousse à votre cœur, car vous épancheriez le baume que vous avez reçu par le moyen de l’oraison. » SFS/IVD (2, 8)
- « Il faut garder, s’il est possible, un peu de silence, et remuer tout doucement votre cœur, de l’oraison aux affaires, retenant le plus longtemps qu’il vous sera possible le sentiment et les affections que vous aurez conçues. » SFS/IVD (2, 8)
- « Au sorti de la méditation ; ne vous distrayez pas tout à coup, mais regardez simplement devant vous […] afin que la liqueur de la sainte oraison ne s’épanche le moins qu’il sera possible. » SFS/IVD (2, 8)
- « Il faut que vous vous accoutumiez à savoir passer de l’oraison à toutes sortes d’actions que votre vocation et profession requiert justement et légitimement de vous […]. Un avocat doit savoir passer de l’oraison à la plaidoirie ; le marchand, au trafic, la femme mariée, au devoir de son mariage… » SFS/IVD (2, 8)
- « Il vous arrivera parfois que votre cœur soit tout de suite saisi par Dieu : alors, Philothée, il faut lâcher la bride, sans vouloir suivre la méthode que je vous ai donnée. » SFS/IVD (2, 8)
- « -… pour l’ordinaire, la considération doit précéder les affections et résolutions, si le Saint-Esprit vous donnant les affections avant la considération, vous ne devez pas rechercher la considération, puisqu’elle ne se fait que pour émouvoir l’affection. » SFS/IVD (2, 8)
- » Quand les affections se présenteront à vous, il les faut recevoir et leur faire place, soit qu’elles arrivent avant ou après toutes les considérations. […], c’est une règle générale qu’il ne faut jamais retenir les affections, mais les laisser toujours sortir quand elles se présentent. » SFS/IVD (2, 8)
- « Les ennemis de l’âme poursuivie et malmenée par divers détours en toutes sortes de péchés, l’attendent au détroit de la mort pour la ravir et la dévorer. » SFS/IVD (2, 13 )
- « Je ferai tout ce que je pourrai pour en déraciner entièrement les plantes de mon cœur, particulièrement de tels et tels qui me seront plus ennuyeux. » SFS/IVD (1, 12)
- « Considérez qu’au sortir du corps, l’âme prend son chemin ou à droite ou à gauche. Hélas ! où ira la vôtre ? quelle voie tiendra-t-elle ? non autre que celle qu’elle aura commencée en ce monde. » SFS/IVD (1, 13)
- « Méprisez le monde. Puisque je sais l’heure en laquelle il te faut quitter, ô monde, je ne veux point m’attacher à toi. » SFS/IVD (1, 13)
- « Je me veux juger moi-même maintenant que je ne sois pas jugée ; je veux examiner ma conscience et me condamner, m’accuser et me corriger, afin que le juge ne me condamne en ce jour redoutable. » SFS/IVD (1, 14)
- « Si une puce en notre oreille, si la chaleur d’une petite fièvre nous rend courte nuit si longue et ennuyeuse, combien sera épouvantable la nuit de l’éternité avec tant de tourments. » SFS/IVD (1,15)
- « Voyez les Saints qui vous exhortent, et un million de Saintes âmes qui vous convient doucement, ne désirant que voir un jour votre cœur joint au leur pour louer Dieu à jamais. » SFS/IVD (1, 17)
- « O Jésus, mon Sauveur, j’accepte votre amour éternel, et avoue l’acquisition que vous avez faite pour moi d’une place et logis dans cette bienheureuse Jérusalem. » SFS/IVD (1, 17)
- « Acceptez les faveurs de la Vierge et les saints vous présentent ; promettez-leur que vous vous acheminerez à eux ; tendez la main à votre bon ange afin qu’il vous y conduise. » SFS/IVD (1, 17)
- « O Vierge sainte, ma chère Dame, je vous choisis pour ma guide, je me rends sous votre enseigne, je vous offre un particulier respect et une révérence spéciale. » SFS/IVD (1, 18) livre page 54, 3ème point de l’élection
- « Roi d’orgueil, ô roi de malheur, esprit infernal, je te renonce avec toutes tes vaines pompes ; je te déteste avec toutes œuvres. » SFS/IVD (1, 18)