Citations de St. François de Sales – Décembre 2024
- « Comme il vous a plu me donner l’inspiration et volonté de le faire, donnez-moi aussi la force et la grâce requise pour le parfaire. » SFS/IVD (1, 20)
- « À mesure que le jour se fait, nous voyons plus clairement dans le miroir les taches et souillures de notre visage : ainsi, à mesure que la lumière intérieure du Saint-Esprit éclaire nos consciences, nous voyons plus distinctement et plus clairement les péchés, inclinations et imperfections qui peuvent empêcher d’atteindre à la vraie dévotion. » SFS/IVD (1, 22)
- « Nous ne pouvons jamais être tout à fait purs des péchés véniels, au moins pour persister longtemps en cette pureté ; mais nous pouvons bien n’avoir aucune affection aux péchés véniels. » SFS/IVD (1, 22)
- « Il ne faut point nourrir volontairement la volonté de continuer et persévérer en aucune sorte de péché véniel ; car aussi serait-ce une lâcheté trop grande de vouloir, tout à notre escient, garder en notre conscience une chose si déplaisante à Dieu comme est la volonté de lui déplaire. » SFS/IVD (1, 22)
- « Le péché véniel pour petit qu’il soit, déplaît à Dieu, bien qu’il ne lui déplaise pas tant, que pour celui-ci il nous veuille damner ou perdre. » SFS/IVD (1, 22)
- « La volonté et l’affection que l’on a au péché véniel n’est autre chose qu’une résolution de vouloir déplaire à sa divine Majesté. » SFS/IVD (1, 22)
- « Les affections au péché véniel » sont directement contraires à la dévotion, comme les affections au péché mortel le sont à la charité : elles alanguissent les forces de l’esprit, empêchent les consolations divines, ouvrent la porte aux tentations. » SFS/IVD (1, 22)
- « Le cœur de l’homme se chargeant de ces affections inutiles, superflues et dangereuses, ne peut sans doute promptement, aisément et facilement courir après son Dieu. » SFS/IVD (1, 23)
- « Il n’y a pas de si bon naturel qui ne puisse être rendu mauvais par les habitudes vicieuses ; il n’y a point aussi de naturel si revêche qui, par la grâce de Dieu premièrement, puis par l’industrie et diligence, ne puisse être dompté et surmonté. » SFS/IVD (1, 24)
- « Prévoyez quelles affaires, quels commerces et quelles occasions vous pouvez rencontrer cette journée-là pour servir Dieu, et quelles tentations vous pourront survenir de l’offenser, ou par colère, ou par vanité, ou par quelque autre dérèglement ; et par une sainte résolution, préparez-vous à bien employer les moyens qui se doivent offrir à vous de servir Dieu et avancer votre dévotion. » SFS/IVD (2, 10)
- « Humiliez-vous devant Dieu, reconnaissant que de vous-même, vous ne sauriez rien faire de ce que vous avez délibéré, soit pour fuir le mal, soit pour exécuter le bien. […] Mais toutes ces actions spirituelles se doivent faire brièvement et vivement, devant que l’on sorte de la chambre s’il est possible, afin que, par le moyen de cet exercice, tout ce que vous ferez le long de la journée soit arrosé de la bénédiction de Dieu ; mais je vous prie, de n’y manquer jamais. » SFS/IVD (2, 10)
- « Comme devant votre dîner temporel, vous ferez le dîner spirituel par le moyen de la méditation, ainsi, avant votre souper, il vous faut faire un petit souper, au moins une collation dévote et spirituelle. » SFS/IVD (2, 11)
- « Allumer le feu de votre méditation du matin en en votre cœur, par douzaine de vives aspirations, humiliations et élancements amoureux que vous ferez sur ce divin sauveur de votre âme. » SFS/IVD (2, 11)
- « Gagnez donc quelques loisirs un peu devant l’heure du souper, et, prosternée devant Dieu, ramassant votre esprit auprès de Jésus-Christ crucifié, rallumez le feu de votre méditation en votre cœur. » SFS/IVD (2, 11)
- « Quant à l’examen de conscience qui se doit toujours faire avant qu’aller coucher, chacun sait comme il faut le pratiquer : Premièrement, on remercie Dieu de la conservation qu’il a faite de nous en la journée passée. » SFS/IVD (2, 11)
- « La chasteté est le lis des vertus, elle rend les hommes presque égaux aux Anges. »SFS/IVD (3, 12)
- « Pour apprendre à obéir aisément à ses supérieurs, condescendez aisément à la volonté de vos semblables, cédant à leurs opinions en ce qui n’est pas mauvais, sans être contentieux(se) ni revêche. » SFS/IVD (3, 11)
- « Rien n’est plus beau que la pureté, et la pureté des hommes, c’est la chasteté. » SFS/IVD (3, 12)
- « Faites comme des petits enfants qui de l’une des mains se tiennent à leur père, et de l’autre cueille des fraises ou des mûres le long des haies. » SFS/IVD (3, 10)
- « Il n’est jamais permis de tirer aucun impudique plaisir de nos corps en quelque façon que ce soit, sinon en un légitime mariage, duquel La sainteté puisse, par une juste compensation, réparer le déchet que l’on reçoit en la délectation. » SFS/IVD (3, 12)
- « Le cœur chaste est comme la mer-perle qui ne peut recevoir aucune goutte d’eau, qui ne vienne du ciel, car il ne peut recevoir aucun plaisir que celui du mariage, qui est ordonné du Ciel. » SFS/IVD (3, 12)
- « Il faut donc agrandir tant qu’il sera possible notre contrition et repentance, afin qu’elle s’étende jusques aux moindres appartenances du péché. » SFS/IVD (1, 8)
- « Considérez l’être que Dieu vous a donné ; car c’est le premier être du monde visible, capable de vivre éternellement et de s’unir parfaitement à sa divine Majesté. » SFS/IVD (1, 9)
- « O mon grand et bon Créateur, combien vous suis-je redevable, puisque vous m’êtes allé prendre dans mon rien, pour me rendre par votre miséricorde ce que je suis. » SFS/IVD (1, 9)
- « Je veux changer de vie et suivre désormais mon Créateur, et m’honorer de la condition de l’être qu’il m’a donné. » SFS/IVD (1, 9)
- « Je ferai tout ce que je pourrai pour en déraciner entièrement les plantes de mon cœur, particulièrement de tels et tels qui me seront plus ennuyeux. » SFS/IVD (1, 12)
- « Considérez qu’au sortir du corps, l’âme prend son chemin ou à droite ou à gauche. Hélas ! où ira la vôtre ? quelle voie tiendra-t-elle ? non autre que celle qu’elle aura commencée en ce monde. » SFS/IVD (1, 13)
- « Méprisez le monde. Puisque je sais l’heure en laquelle il te faut quitter, ô monde, je ne veux point m’attacher à toi. » SFS/IVD (1, 13)
- « Je me veux juger moi-même maintenant que je ne sois pas jugée ; je veux examiner ma conscience et me condamner, m’accuser et me corriger, afin que le juge ne me condamne en ce jour redoutable. » SFS/IVD (1, 14)
- « O Dieu quelle détresse a une âme qui aime Dieu, de ne savoir seulement pas s’il est en elle ou non, et si l’amour divin, pour lequel elle combat, est tout à fait éteint en elle ou non. » SFS/IVD (4, 4)