Marchons avec St. François de Sales

1-Quand la tentation, de quelque péché que ce soit, durerait toute notre vie, elle ne saurait nous rendre désagréables à la Divine Majesté pourvu qu’elle ne nous plaise pas et que nous n’y consentions pas. SFS/IVD (4, 3)
2- Pendant que le mouvement du refus en la tentation est dedans notre cœur, nous sommes assurés que la charité, vie de notre âme, est en nous, et que Jésus-Christ notre sauveur se trouve dans notre âme. SFS/IVD (4, 5)
3- O Dieu quelle détresse a une âme qui aime Dieu, de ne savoir seulement pas s’il est en elle ou non, et si l’amour divin, pour lequel elle combat, est tout à fait éteint en elle ou non. SFS/IVD (4, 4)
4- Que les ennemis de notre salut nous présentent tant qu’ils voudront d’amorces et d’appâts, (…) mais tant que nous aurons résolution de ne point nous plaire en tout cela, il n’est pas possible que nous offensions Dieu. SFS/IVD (4, 3)
5- Il n’est pas toujours au pouvoir de l’âme de ne point sentir la tentation, bien qu’il soit toujours en son pouvoir de ne point y consentir. SFS/IVD (4, 3)
6- Quoique tout soit en trouble en notre âme et en notre corps, nous avons la résolution de ne point consentir au péché ni à la tentation. SFS/IVD (4, 3)
7- On peut sentir les tentations même si elles nous déplaisent, mais on ne peut pas consentir sans qu’elles nous plaisent, puisque le plaisir, pour l’ordinaire, sert de degré pour venir au consentement. SFS/IVD (4, 3)
8- Nous ne saurions pas être avec le monde qu’en nous perdant avec lui. Il n’est pas possible que nous le contentions, car il est trop bizarre. SFS/IVD (4, 1)
9- Dieu est en tout et partout et il n’y a lieu ni chose en ce monde où Il ne soit d’une véritable présence. SFS/IVD (2, 2)
10-Il n’y a rien qui empire plus le mal et qui éloigne le bien, que l’inquiétude et l’empressement. SFS/IVD (4, 11)
11- L’inquiétude provient d’un désir déréglé d’être délivré du mal que l’on sent ou d’acquérir le bien que l’on espère. SFS/IVD (4, 11)
12-L’inquiétude est le plus grand mal qui arrive à l’âme, excepté le péché. SFS/IVD (4, 11)
13- Si l’âme cherche les moyens d’être délivré de son mal pour l’amour de Dieu, elle les cherchera avec patience, douceur, humilité et tranquillité. SFS/IVD (4,11)
14- Parlez fort contre l’avarice, louez fort le mépris du monde, violentez vous à faire souvent des aumônes et des charités, et à laisser couler quelques occasions d’assembler. SFS/IVD (4, 10)
15-Qu’attendant de bien et vaillamment combattre les grandes tentations, si elles viennent, il nous faut bien et diligemment défendre de ces menues et faibles attaques. SFS/IVD (4,8)
16- Il est facile de ne point dire de faux témoignage devant le Tribunal, mais il est difficile de ne point mentir en conversation. SFS/IVD (4, 8)
17-C’est par l’oraison que la lumière divine illumine notre intelligence et que l’amour céleste échauffe notre volonté. SFS/IVD (4, 1)
18- La fréquentation de la sainte Communion est excellente ; car ce pain céleste affermit le cœur et réjouit l’esprit. SFS/IVD (4, 12)
19-Comme une mère refuse le sucre à son enfant qui est sujet aux vers, ainsi Dieu nous ôte les consolations quand nous y prenons quelques vaines complaisances et que nous sommes sujets aux vers de l’orgueil. SFS/IVD (4, 14)
20-Ne permettez pas à vos désirs, pour petits qu’ils soient et de petite importance, qu’ils vous inquiètent ; car après les petits, les grands plus importants trouveraient votre cœur plus disposé au trouble. SFS/IVD (4, 11)
21- La prière est un souverain remède, car elle élève l’esprit en Dieu, qui est notre unique joie et consolation à tous. SFS/IVD (4, 12)
22-Le malin se plaît en la tristesse et la mélancolie, parce qu’il est triste et mélancolique et le sera éternellement. SFS/IVD (4, 12)
23-La dévotion ne consiste pas en la douceur, suavité, consolation et tendreté sensible du cœur, qui nous provoque aux larmes et soupirs. SFS/IVD (4, 13)
24- La moindre petite consolation de la dévotion, que nous recevons, vaut mieux de toute façon que les plus excellentes récréations du monde. SFS/IVD (4, 13)
25-Quand nous négligeons de recueillir les suavités et délices de l’amour de Dieu lorsqu’il en est temps, Il les écarte de nous en punition de notre paresse. SFS/IVD (4, 14)
26-La tristesse trouble l’âme, la met en inquiétude, donne des craintes déréglées, dégoûte de l’oraison. SFS/IVD (4, 12)
27-Nos cœurs sont des arbres, les affections et passions sont leurs branches, et leurs œuvres ou actions sont les fruits. SFS (4, 13)
28-Connaissons que nous sommes encore de petits enfants qui avons besoin du lait, parce que nous avons encore l’esprit tendre et délicat, qui a besoin d’amorces et d’appâts pour être attiré à l’amour de Dieu. SFS/IVD 39;4, 13)
29-L’époux de nos âmes frappe à la porte de notre cœur ; Il nous inspire de nous remettre à nos exercices spirituels ; mais nous marchandons avec lui, d’autant qu’il nous fâche de quitter ses vains amusements et de nous séparer de ces faux contentements. SFS/IVD (4, 14)