Mois de Mai c’est mois de Marie
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L’amitié fondée sur la communication des faux et vicieux biens est toute fausse et mauvaise. SFS/IVD (3, 17)
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Soyez patients, non seulement pour le gros et le principal des afflictions qui vous surviendront, mais encore pour les accessoires et accidents qui en dépendent. SFS/IVD (3, 3)
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Le mal que l’on reçoit des gens de bien, et les contradictions qu’ils font sont bien plus insupportables que les autres. SFS/IVD (3, 3)
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Les abeilles autant qu’elles font le miel, vivent et mangent d’une munition fort amère., ainsi, nous ne pouvons faire des actes de plus grande douceur et patience, (…) tandis que nous mangeons le pain d’amertume et vivons parmi les angoisses. SFS/IVD (3, 3)
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Quand vous serez accusés justement pour quelques fautes que vous aurez commises, humiliez-vous bien fort, confessez que vous méritez l’accusation qui s’est faite contre vous. SFS/IVD (3, 3)
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Ne faites point vos plaintes à des personnes aisées à s’indigner et mal penser. SFS/IVD (3, 3)
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La poursuite et amour de la vertu commence à nous rendre vertueux ; mais la poursuite et amour des honneurs commence à nous rendre méprisables. SFS/IVD (3, 4)
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Voyez souvent de vos yeux intérieurs Jésus Christ crucifié, nu, blasphémé, calomnié, abandonné et enfin accablé de toutes sortes d’ennuis, de tristesse et de travaux, et considérez que toutes vos souffrances ni en qualité ni en quantité ne sont aucunement comparables aux siennes et que jamais vous ne souffrirez rien pour lui au prix de ce qu’il a souffert pour vous. SFS/IVD (3, 3)
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Si nous sommes pointilleux pour les rangs, […] pour les titres, outre que nous exposons nos qualités à l’examen, à l’enquête et à la contradiction, nous les rendons viles et abjectes. SFD/IVD (3, 4)
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La science nous déshonore quand elle nous enfle et qu’elle dégénère en pédanterie. SFS/IVD (3, 4)
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Laissons donc les suréminences aux âmes surélevées ; nous ne méritons pas un rang si haut au service de Dieu. SFS/IVD (3, 2)
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Qui peut avoir des perles ne se chargent pas de coquilles ; et ceux qui prétendent à la vertu ne s’empressent point pour les honneurs. SFS/IVD (3, 4)
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Chacun peut entrer en son rang et s’y tenir sans violer l’humilité, pourvu que cela se fasse négligemment et sans contention. SFS/IVD (3, 4)
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Rien ne nous peut tant humilier devant la miséricorde de Dieu que la multitude de ces bienfaits, ni rien tant humilier devant sa justice que la multitude de nos méfaits. SFS/IVD (3, 5)
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Le vrai moyen d’atteindre l’amour de Dieu, c’est la considération de ses bienfaits, plus nous les connaîtrons, plus nous l’aimerons. SFS/IVD (3, 5)
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Il ne faut pas craindre que la connaissance de ce qu’il a mis en nous nous enfle, pourvu que nous soyons attentifs à cette vérité, que ce qui est de bon en nous n’est pas de nous. SFS/IVD (3, 5)
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La vive reconnaissance des grâces reçues nous rend humbles : car la connaissance engendre la reconnaissance. SFS/IVD (3, 5)
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Nous faisons semblant de fuir et de nous cacher afin qu’on nous court après et qu’on nous cherche ; nous faisons contenance de vouloir être les derniers … mais c’est afin de passer plus avantageusement au haut bout. SFS/IVD (3, 5)
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Bien que l’amour divin soit le principal conservateur de nos vertus, pourtant nous pouvons encore employer la bonne renommée comme fort propre et utile à cela. SFS/IVD (3, 7)
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Ceux qui sont si douillés et sensibles pour leur réputation, ressemble à ceux qui pour toutes sortes de petites incommodités, prennent des médecines. SFS/IVD (3, 7)
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La réputation n’est que comme une enseigne qui fait connaître où la vertu loge ; la vertu doit donc être en tout et partout préférée. SFS/IVD (3, 7)
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Il faut être jaloux de notre renommée ; et comme il ne faut offenser l’oeil des bons, aussi ne faut-il pas vouloir contenter celui des malins. SFS/IVD (3,7)
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Ayant toujours les yeux sur Jésus Christ crucifié ; marchons en son service avec confiance et simplicité, mais sagement et discrètement. SFS/IVD (3, 7)
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Conservons nos vertus […] parce qu’elles sont agréables à Dieu, grand et souverain objet de toutes nos actions. SFS/IVD (3, 7)
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La racine de la renommée, c’est la bonté et la probité, laquelle tandis qu’elle est en nous, peut toujours reproduire l’honneur qui lui est dû. SFS/IVD (3, 7)
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L’âme raisonnable étant naturellement sujette à la raison, elle n’est sujette à la passion que par tyrannie. SFS/IVD (3,8)
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L’oraison qui se fait la colère présente et pressante doit être pratiquée doucement, tranquillement et non point violemment ; ce qu’il faut observer en tous les remèdes qu’on use contre ce mal. SFS/IVD (3, 8)
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Quand la raison est accompagnée de la passion elle se rend odieuse, sa domination étant avilie par la société de la tyrannie. SFS/IVD (3, 8)
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Outre que ses colères, dépits et aigreurs que l’on a contre soi-même tendent à l’orgueil et n’ont origine que de l’amour-propre qui se trouble et s’inquiète de nous voir imparfaits. SFS/IVD (3, 9)
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Il faut invoquer le secours de Dieu quand nous nous voyons agités de colère, à l’imitation des apôtres. Tourmenter du vent et l’orage parmi les eaux ; car il commandera à nos passions qu’elles cessent, et la tranquillité se fera grande. SFS/IVD (3, 8)
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L’une des bonnes pratiques que nous saurions faire de la douceur, c’est celle de laquelle le sujet est en nous-mêmes, ne dépitant contre nous-mêmes ni contre nos imperfections. SFS/IVD (3, 9)